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SQUIRE : étude multicentrique randomisée de phase III, en ouvert, évaluant gemcitabine-cisplatine (GC) plus necitumumab versus GC en première ligne de traitement du CBNPC épidermoïde (épi) de stade IV - 20/12/14

Doi : 10.1016/j.rmr.2014.10.065 
R. Gervais 1, O. Molinier 2, C. Chouaid 3, F. Barlesi 4, F. Denis 5, H. Berard 6, R. Corre 7, E. Dansin 8, H. Lecaer 9, D. Moro-Sibilot 10, P. Rebattu 11, F. Burki 12, D. Khayat 13, S. Le Moulec 14, M. Pérol 11, D. Pouessel 15, G. Robinet 16, S. Nanda 17, H. Depenbrock 18, M.-A. Socinski 19, N. Thatcher 20
1 Centre F. Baclesse, Caen, France 
2 Centre hospitalier Le Mans, Le Mans, France 
3 Centre hospitalier intercommunal de Créteil, Créteil, France 
4 Hôpital Nord, CHU, Marseille, France 
5 Centre J. Bernard, Clinique V. Hugo, Le Mans, France 
6 H.I.A Sainte-Anne, Toulon, France 
7 Hôpital Pontchaillou, Rennes, France 
8 Centre O. Lambret, Lille, France 
9 Centre hospitalier de la Dracénie, Draguignan, France 
10 CHU de Grenoble, Grenoble, France 
11 Centre Léon-Bérard, Lyon, France 
12 Clinique de L’Union, Saint-Jean, France 
13 Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France 
14 HIA du Val-de-Grâce, Paris, France 
15 Hôpital Saint-Louis, Paris, France 
16 Hôpital Morvan, Brest, France 
17 Eli Lilly & Co, Indianapolis, États-Unis 
18 Eli Lilly GmbH, Bad Homburg, Germany 
19 University of Pittsburgh, Pittsburgh, États-Unis 
20 The Christie Hospital, Manchester, Royaume-Uni 

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Résumé

Contexte

Necitumumab (N), anticorps monoclonal humain IgG1 anti-EGFR, inhibe la liaison du ligand et l’activation du récepteur. L’EGFR est détecté dans la grande majorité des CBNPC-épi avancés.

Méthodes

Les points ayant un CBNPC-épi de stade IV ont été randomisés (1:1) entre GC+N (G=1250mg/m2 iv, j1–j8 ; C=75mg/m2 iv, j1 ; N=800mg iv, j1–j8) ou GC, tous les 21j (6 cycles max). Les points GC+N contrôlés ont poursuivi N seul jusqu’à progression ou toxicité inacceptable. Le critère principal de jugement était la survie globale (SG). Les critères secondaires incluaient la survie sans progression (SSP), le temps jusqu’à échec du traitement (TET), le taux de réponse objective (RO), et la tolérance.

Résultats

Mille quatre-vingt-treize points ont été randomisés (GC+N n=545 ; GC n=548). Les caractéristiques initiales, l’exposition à la chimiothérapie et les traitements à progression ont été similaires dans les deux bras. L’adjonction de N à GC améliore significativement la SG (HR=0,84, p=0,012) et la SSP (HR=0,85, p=0,020). La SG médiane est de 11,5 vs 9,9m pour GC la SSP médiane est de 5,7 vs 5,5m pour GC ; et le TET médian de 4,3 vs 3,6m pour GC. Le taux de RO est de 31 % vs 29 % pour GC (p=0,400), avec un taux de contrôle de la maladie (TCM) de 82 % vs 77 % pour GC (p=0,043). Les EIs de grade3 avec GC+N augmentés de>2 % par rapport à GC ont été l’hypomagnésémie (8,7 % vs 1,1 %) et le rash cutané (3,7 % vs 0,2 %).

Conclusions

L’ajout de N à GC améliore de manière statistiquement significative la SG, la SSP, le TET et le TCM dans les cancers épidermoïdes de stade IV avec un profil de tolérance acceptable.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2014  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 32 - N° S

P. A43-A44 - janvier 2015 Retour au numéro
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